En France, le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents, que ce soit chez l’homme et, de plus en plus, chez la femme. On distingue les cancers du poumon dits « à petites cellules » de ceux dits « non à petites cellules ».
Ce dossier a été réalisé avec le concours du Docteur Benjamin Besse, médecin oncologue responsable du comité de pathologie thoracique au centre de lutte contre le cancer Gustave Roussy (Villejuif) et de l'Institut d'Oncologie Thoracique.
Les poumons constituent la majeure partie de l’appareil respiratoire. Au nombre de deux, ils se situent dans la cage thoracique et sont séparés l’un de l’autre par une région appelée le médiastin : cette région contient le cœur, de grosses artères et veines, des nerfs, la trachée, l’œsophage et des ganglions lymphatiques. Le poumon droit comporte trois parties appelées lobes, et le poumon gauche en possède deux.
De nombreux facteurs augmentent le risque de développer un cancer du poumon. Le plus connu d’entre eux est le tabac. Cependant, d’autres facteurs, par exemple professionnels ou environnementaux, sont incriminés. Les chercheurs ont également mis en évidence des prédispositions individuelles chez certaines personnes.
Plus le diagnostic de cancer du poumon est posé tôt, meilleure sera la prise en charge de la maladie et plus grandes seront les chances de survie du patient. C’est pourquoi il est important de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes.
Il existe trois principaux types de traitements du cancer du poumon : la chirurgie, la radiothérapie et les traitements systémiques (ou généraux) comme la chimiothérapie, les thérapies ciblées ou l’immunothérapie. Ces options thérapeutiques peuvent être utilisées seules ou associées. La prise en charge des cancers du poumon avancés a été transformée ces dernières années par la personnalisation des traitements.
L’annonce d’un cancer constitue un traumatisme pour le patient et ses proches. En parler peut aider à accepter la maladie. Cette étape est essentielle : elle contribue à l’efficacité des traitements et facilite l’apprentissage des nouvelles habitudes qui leur sont consécutives.
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent à l’efficacité des traitements contre le cancer. Pour s’impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et du personnel soignant.
La recherche en cancérologie pulmonaire est très active et a fait des progrès considérables ces dernières années. Elle se concentre essentiellement sur la recherche de nouvelles cibles et de combinaisons de traitements.