Accumulation locale de pus suite à une infection.
Accumulation locale de pus suite à une infection.
Appelé familièrement « ventre », région du corps située entre le thorax et le petit bassin. L'abdomen contient la plupart des organes digestifs (foie, intestin grêle, estomac, pancréas et côlon), ainsi que les reins.
Retrait d'un tissu lors d'une opération chirurgicale.
Appareil produisant des rayons X de haute énergie. Peut être utilisé en recherche ou dans le traitement des cancers.
Migration d’un caillot veineux qui remonte jusqu’au cœur et qui est ensuite expulsé vers différents organes.
Poursuite d'un traitement déraisonnable, qui essaie de prolonger la vie à toute force, au prix de traitements agressifs et pénibles, alors que les chances d'amélioration sont pratiquement nulles ou que le risque de séquelles graves est très important.
Un acide aminé est une molécule organique, unité structurale de base des protéines. Ce sont les "maillons" qui constituent les protéines : celles-ci sont comparables à des "colliers" constitués de cent à plusieurs milliers de ces "perles" reliées entre elles par des liaisons stables.
Dérivé de la vitamine A maternelle, il est indispensable à la régulation de l'expression des gènes lors la croissance normale et du développement embryonnaire. Un excès d'acide rétinoïque peu avoir des effets néfastes sur le développement embryonnaire, pouvant aller jusqu'à des malformations. Il a été approuvé pour une utilisation dans le traitement de la leucémie promyélocytaire.
Cancer développé au sein d'un épithélium.
Tumeur bénigne, par opposition au carcinome qui est une tumeur maligne, c’est-à-dire cancéreuse.
Inflammation des ganglions lymphatiques induisant une augmentation de leur volume.
Traitement complémentaire réalisé après un premier traitement.
Acide désoxyribonucléique, longue structure en double hélice qui renferme la totalité des informations génétiques héréditaires d'un individu.
En biologie, ce dit d'une molécule qui active un récepteur.
Alimentation adaptée apportée directement au niveau de l'estomac.
Alimentation adaptée délivrée par voie intraveineuse.
Variante d'un gène qui peut se traduire par des modifications du fonctionnement habituel de l'organisme.
Ou greffe allogénique, au cours de laquelle les cellules, le tissu ou l’organe transplanté sont issus d’un donneur apparenté ou non. Ce donneur doit cependant être compatible avec le receveur de la greffe du point de vue immunologique. On parle de « compatibilité de groupes HLA ».
Chute totale ou partielle des cheveux ou des poils.
Molécule présente dans le sang et dont le dosage permet d’orienter le diagnostic de cancer du foie.
Petit sac creux situé dans les poumons. Les échanges entre l'air et le sang s'effectuent au niveau des alvéoles.
Hospitalisation de courte durée permettant au malade de retrouver son domicile dans la journée suivant le traitement.
Etude microscopique de la composition et de la structure des tissus.
Discipline médicale consacrée à l'étude des lésions macroscopiques et microscopiques des tissus pathologiques, et notamment à l'analyse au microscope de biopsies, permettant d'affirmer ou d'exclure le diagnostic.
Se dit de l'examen des lésions macroscopiques et microscopiques des tissus pathologiques, et notamment de l'analyse au microscope de biopsies, permettant d'affirmer ou d'exclure le diagnostic.
Médecin spécialisé dans le diagnostic des maladies d’après l’aspect des tissus observé au microscope.
Hormone mâle qui provoque le développement des caractères sexuels masculins. Ces hormones sont sécrétées en grande partie par les testicules, et en partie moindre par les glandes surrénales.
Taux insuffisant d’hémoglobine dans le sang. L’hémoglobine est la protéine présente dans les globules rouges qui sert au transport de l’oxygène.
Opération qui vise à supprimer la douleur et à suspendre, dans le cas d'une anesthésie générale, la conscience pour une durée limitée.
Inflammation de la voie biliaire, par exemple en amont d'un cancer obstructif de la tête du pancréas.
Processus de constitution de nouveaux vaisseaux sanguins destinés à nourrir la tumeur.
Technique d'imagerie permettant d'observer les vaisseaux sanguins.
Intervention chirurgicale consistant à retirer ovaire et trompe de Fallope, d’un côté (unilatérale) ou des deux côtés (bilatérale).
Absence ou perte d’appétit.
Dont les actions s'opposent, vont dans des sens opposés. En biologie, se dit d'une molécule qui inactive un récepteur.
Médicament ou technique destiné à lutter contre la douleur.
Médicament empêchant la tumeur de constituer de nouveaux vaisseaux sanguins destinés à la nourrir.
Molécule qui détruit les bactéries ou bloque leur croissance.
Protéine produite par certaines cellules du système immunitaire. Elle reconnaît spécifiquement les agents étrangers ou les cellules anormales de l’organisme et s’y fixe pour déclencher une réaction du système immunitaire.
Médicament anticancéreux qui cible une partie spécifique des cellules anormales.
Médicament indiqué dans les dépressions nerveuses mais également efficace contre certaines douleurs dues à des lésions de nerfs.
Médicament actif sur les nausées et vomissements.
Substance naturelle ou étrangère à l'organisme capable de déclencher une réponse immunitaire visant à l'éliminer. Il s'agit le plus souvent de protéines ou de peptides (fragments de protéines) qui sont reconnus de manière spécifique par des anticorps et par certains globules blancs, les lymphocytes T.
(ACE) Protéine dont l’augmentation du taux dans le sang, au moment du diagnostic ou au cours de la surveillance, est souvent associée à un cancer colorectal.
Médicament luttant contre l’action de l’histamine, puissant médiateur de l’allergie.
Médicament empêchant la division cellulaire (appelée mitose), et donc la prolifération, il est utilisé dans le traitement des cancers.
Molécule qui diminue, voire empêche, l'action oxydante d'autres substances. Exemples : vitamines C et E, certains composés présents dans le thé et les fruits et légumes.
Molécule qui empêche la gestation. Utilisée généralement comme pilule du lendemain (RU-486, également appelée mifépristone) ou lors d’une interruption volontaire de grossesse.
Ouverture située à l'extrémité du tube digestif par laquelle sont évacués les résidus de la digestion.
Absence de cellules souches dans la moelle osseuse.
Processus d’autodestruction des cellules.
Zone circulaire, de pigmentation plus ou moins intense, qui entoure le mamelon.
Acide ribonucléique, molécule proche de l'ADN mais présentant certaines différences : il est généralement simple brin (mais peut exister chez certains organismes sous la forme double brin), et la thymine (T) est remplacée par l'uracile (U). Dans la cellule, il existe différents types d'ARN qui ont des rôles distincts mais complémentaires : ARN messager, ARN de transfert, ARN interférents, ARN non codants, etc. Les ARN non codants ne produisent pas de protéine.
Molécule qui constitue un intermédiaire indispensable à la production de protéines dans le processus d’expression des gènes.
Technique utilisée dans les laboratoires de recherche pour étudier la fonction d’un gène. Elle permet de rendre silencieux un gène afin d'en étudier les fonctions.
Artère qui alimente le foie en sang oxygéné.
Présence de liquide dans l'abdomen due à la cirrhose.
Ponction du liquide contenu dans un kyste, au moyen d'une seringue hypodermique.
Capacité des cellules souches à se reproduire indéfiniment, en conservant leur forme indifférenciée.
Tout chromosome autre que les chromosomes sexuels X et Y. Il y a 22 paires d'autosomes dans les cellules humaines, soit 44 chromosomes non sexuels.
Se dit d'une tumeur de nature non cancéreuse. S’oppose à maligne.
Se dit d'une tumeur de nature non cancéreuse. S’oppose à malin.
Lorsque les tentatives de grossesse d'un couple échouent malgré une activité sexuelle régulière et une absence de contraception pendant une durée moyenne de deux ans, un bilan d'hypofertilité du couple peut être entrepris. Une échographie urogénitale peut être réalisée chez l'homme à cette occasion.
Forme de luminescence produite par un organisme vivant résultant d'une réaction au cours de laquelle l'énergie chimique est convertie en énergie lumineuse. Elle ne doit pas être confondue avec la fluorescence ou la phosphorescence. Les biochimistes utilisent couramment la bioluminescence dans le domaine médical (viabilité des spermatozoïdes, par exemple), et en génie génétique (par exemple : gènes raporteurs qui s’allument lorsqu’ils sont exprimés).
Molécule dont la présence est mesurée pour caractériser l'état de santé d'une personne. La détection d'un biomarqueur peut permettre de dépister une maladie, de poser un diagnostic ou d'évaluer la réponse à un traitement.
Prélèvement d’un échantillon de tissu réalisé afin de rechercher la présence de cellules tumorales.
Prise de sang suivie de la recherche d’ADN tumoral ou de cellules cancéreuses circulantes. Elle pourrait compléter, voire remplacer la biopsie de la tumeur, geste invasif parfois douloureux.
(Ou puce à ADN). Petit outil d'analyse et de diagnostic d'environ 1 cm², fabriqué en verre, en silicium ou en plastique, où sont déposés des milliers, voire des centaines de milliers de séquences connues d’ADN afin de repérer une mutation dans 10 000, voire 100 000 gènes simultanément.
Se dit d’une tumeur ovarienne dont le profil est intermédiaire entre une tumeur bénigne et une tumeur maligne.
Gène dont certaines mutations, héréditaires, sont associées à un risque accru de cancers du sein, de l'ovaire et de la prostate.
Gènes dont la mutation prédispose au développement d’un cancer du sein et/ou de l’ovaire.
(indice de) Pourcentage permettant d'évaluer le pronostic de survie globale à 5 ans d'un malade atteint d'un mélanome. Il mesure l'épaisseur de la tumeur initiale (en mm).
Examen d'exploration visuelle de la trachée et des bronches lors duquel le médecin peut également effectuer des prélèvements de tissu pour analyse.
Substances sécrétées en grande quantité par les cellules d’une tumeur de l’ovaire. Elles servent de marqueurs tumoraux lors des bilans biologiques conduits pour poser le diagnostic.
Antigène présent dans certains cancers digestifs. Un taux élevé est retrouvé dans 80 % des cancers du pancréas (il s'agit souvent de tumeurs déjà volumineuses).
Affaiblissement de l'organisme, causé par une sévère dénutrition.
Canal ramifié dans le sein transportant le lait des lobes au mamelon en période de lactation.
Petit pore présent à la surface des cellules animales et végétales. Constitué de protéines, il est responsable du transport des ions (Na+, K+, Ca2+ ou Cl-). Souvent sélectif, il permet à certains ions de passer mais pas à d'autres.
Se dit d'une substance capable d'accroître le risque de développer un cancer. Celle-ci peut favoriser une survenue plus précoce de certains cancers ou encore augmenter leur fréquence d'apparition.
Ensemble de phénomènes permettant la transformation d'une cellule normale en cellule cancéreuse.
Couche externe du rein dont le principal rôle est de protéger le reste du rein.
Se dit d'un agent capable de provoquer le cancer.
(tumeur) Les tumeurs carcinoïdes sont des tumeurs rares du tube digestif, caractérisées par une production d’hormone (sérotonine) à l’origine des principaux troubles.
Cancer développé à partir des cellules du revêtement interne ou externe d'un organe. C'est le cancer de la peau le plus fréquent, apparaissant après 50 ans habituellement sur les parties découvertes du corps. Ils sont guérissables la plupart du temps.
Cancer développé à partir des kératinocytes de la couche basale de l'épiderme.
Type particulier de tumeur de la vessie qui apparaît parfaitement plane à l'examen visuel, en général de haut grade.
Cancer développé à partir des kératinocytes de la couche spinocellulaire de l'épiderme.
Zone de jonction entre l'œsophage et la poche de l'estomac qui possède une fonction anti-reflux.
Photographie de l’ensemble des chromosomes des cellules du patient.
Sujet atteint d’un cancer issu d’une famille dans laquelle une anomalie génétique est suspectée, et chez qui est menée l’analyse génétique initiale.
Substances correspondant à la dopamine, l’adrénaline et la noradrénaline produites par les glandes surrénales et nécessaires au fonctionnement du système nerveux autonome.
Dispositif médical constitué d’un tube flexible creux permettant l’injection de médicament.
(Centre de Conservation des œufs et du Sperme) Laboratoire spécialisé dans le recueil et la conservation du sperme. On en trouve dans toutes les régions de France, généralement au sein d'un CHU (centre hospitalier universitaire). Les dons de sperme sont anonymes et gratuits. C'est également dans le CECOS que se pratique l'auto-conservation du sperme des hommes concernés par une intervention chirurgicale ou des traitements médicaux risquant d’entraîner une stérilité.
Elément fondamental constituant tous les organismes vivants.
Cellule immature et non fonctionnelle.
Cellule faisant partie du système immunitaire. Elle constitue la première ligne de défense contre les infections mais aussi un régulateur de l’immunité impliqué dans l’établissement de la tolérance. Ces cellules sont les seules cellules professionnelles de présentation d'un antigène aux lymphocytes T encore naïfs.
Elles sont beaucoup plus rares que les cellules souches embryonnaires et chaque type de cellule souche adulte ne peut donner qu’un type particulier de cellules. Elles sont la base du renouvellement naturel d'un tissu et de sa réparation à la suite d'une lésion.
Mise en évidence récemment dans certains types de cancer (dont les leucémies), elle appartient à une très petite sous-population de cellules au sein d'une tumeur qui se distingue par des propriétés d'auto-renouvellement (comme les cellules souches normales) et une capacité à reconstituer une tumeur ayant le même phénotype que la tumeur d'origine (récidive). Elles peuvent également se propager et être à l'origine de métastases.
Cellule pouvant donner naissance à toutes les cellules à la base des tissus qui composent un être vivant. Elle est présente dans les toutes premières étapes de division de l’embryon, lorsqu’il n’est composé que de quelques cellules.
Cellule présente dans la moelle osseuse, à partir de laquelle se forment toutes les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Lymphocytes T génétiquement modifiés (Chimeric Antigen Receptor) pour reconnaître et tuer des cellules cancéreuses.
Source radioactive utilisée dans le traitement des cancers.
Réservoir sous-cutané relié à un cathéter.
Substance chargée de prévenir les effets indésirables de la chimiothérapie.
(Propriété) Attraction des cellules du système immunitaire sur le site de l’inflammation.
Administration de certaines substances médicamenteuses afin de traiter la maladie, en ralentissant ou en bloquant la progression de la tumeur.
Enveloppe assurant la jonction entre le tissu interne (urothélium) et le tissu musculaire de la paroi vésicale.
Molécule d'ADN associée à des protéines. Elle peut avoir différents degrés de condensation suivant les moments du cycle cellulaire ou l'activité des gènes. Cette unité structurale n'apparaît en tant que chromosome que durant les divisions cellulaires. Le reste du temps, l'ensemble des chromatides forme la chromatine. Chaque chromosome d'une cellule peut être constitué d'un ou de deux chromatides selon son état : juste après une division, chaque chromosome n'est constitué que d'une chromatide. Le reste du temps, il est constitué de deux chromatides complètement identiques, reliées par le centromère, donnant ainsi aux deux bâtonnets la forme d'un X.
Présents dans le noyau des cellules animales et végétales, les chromosomes portent le matériel génétique. Chaque cellule humaine comporte 23 paires de chromosomes.
Centre international de recherche sur le cancer, agence intergouvernementale de recherche contre le cancer. Il a été créé en 1965 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Maladie chronique du foie dans laquelle le tissu hépatique devenu fibreux, entraîne la mort des cellules et le fonctionnement anormal de l'organe.
(indice de) Elément de l'analyse histologique permettant de mesurer le niveau d'invasion en profondeur du mélanome.
Système de classification des tumeurs selon trois critères qualifiant l'évolution de la maladie. T : taille de la tumeur, N : atteinte ganglionnaire, M : présence ou non de métastases.
Atome radioactif utilisé dans le traitement des cancers.
(ou laparoscopie) Technique chirurgicale qui permet d’aborder l’intérieur de l’abdomen, en particulier des organes génitaux (utérus, ovaires, trompes), sans ouvrir le ventre.
Ensemble d'individus. Une étude de cohorte consiste à observer la survenue d’événements de santé dans le temps en suivant ces individus pendant plusieurs mois ou années par le recueil de données (examens de santé, questionnaires, etc.).
Ablation chirurgicale de la partie du colon présentant la tumeur.
Egalement appelé gros intestin, segment du tube digestif compris entre l'intestin grêle et le rectum.
Ablation de la totalité du gros intestin permettant de prévenir un cancer chez un sujet à très haut risque.
Examen du gros intestin (côlon et rectum) au moyen d’un tube souple équipé d’un système optique (coloscope) permettant d’observer la paroi de l’intestin et de faire des prélèvements.
(Anciennement appelé anus artificiel) Liaison d'une partie du colon à la peau de l'abdomen.
Examen se réalisant au cabinet du gynécologue, indolore et permettant d'inspecter le vagin et le col de l'utérus pour détecter d'éventuelles lésions. Il se pratique au moyen d'un colposcope, instrument qui grossit l'image de la muqueuse vaginale et utérine.
Excroissance de muqueuse d'origine virale (région génitale ou anale).
Prélèvement par la chirurgie d'un fragment en forme de cône du col et du canal cervical. Cette intervention peut être pratiquée dans un but diagnostique ou curatif.
Définit la permission écrite signée par le patient pour recevoir un traitement particulier ou entrer dans une étude. Ce document indique que le médecin a donné toutes les indications nécessaires au choix éclairé du patient.
Traitement utilisé dans le but de consolider la rémission de la maladie. Le traitement de consolidation, appelé aussi traitement d'entretien, est pratiqué après le traitement d'induction.
Retrait chirurgical d’une corde vocale.
Hormone sécrétée par les glandes surrénales ou produit de synthèse ayant les mêmes propriétés.
Structure chimique des hormones stéroïdes naturelles et des anti-inflammatoires dits stéroïdiens.
Section d’un ou plusieurs os du crâne.
Substance naturellement présente dans le sang et éliminée dans les urines. Lorsque les reins fonctionnent mal, son élimination urinaire est ralentie et sa concentration sanguine augmente.
Dosage de la créatine dans le sang, pour vérifier le bon fonctionnement des reins.
Technique permettant de repérer la présence de mutations sur des fragments d’ADN.
Procédé de conservation par le froid à très basse température (le plus souvent dans de l'azote liquide) de cellules ou de tissus.
Traitement par application de froid.
Action de prélever chirurgicalement les ganglions lymphatiques situés à proximité de la tumeur pour les analyser et évaluer l’extension de la maladie.
Opération mineure consistant à dilater l'orifice du col de l'utérus et à prélever à l'aide d'une curette des fragments de la paroi utérine (endomètre).
Radiothérapie interne grâce à une source radioactive implantée au contact de la tumeur ou de l'organe.
Ablation de la vessie. Elle peut être totale ou ne concerner qu’une partie de la vessie.
Examen permettant d’observer les tumeurs de la vessie au niveau de la paroi par un système optique.
Technique de prélèvement et de filtration du sang visant à ne conserver que certains éléments (globules blancs, globules rouges, plaquettes, cellules souches…), les autres étant immédiatement réinjectés au donneur.
Se dit de l’étude de la structure des chromosomes.
Discipline qui étudie, à l’échelle des cellules, leur constitution et leur comportement.
Compartiment cellulaire limité par la membrane plasmique. Chez les cellules animales et végétales, le cytoplasme contient de nombreux organites dont le noyau.
Se dit d’une substance qui arrête la multiplication des cellules.
Se dit d’une substance capable d'altérer le fonctionnement des cellules, jusqu'à les tuer dans certains cas.
Technique de chirurgie mini-invasive permettant de visualiser l'intérieur de la cavité abdominale grâce à un appareil optique introduit par une petite incision cutanée. Appelée également laparoscopie.
Perte d'un fragment d'ADN.
Recherche d'une maladie au sein d'une population donnée.
Couche médiane de la peau.
Démarche par laquelle le médecin identifie une maladie à partir de ses causes et de ses effets (appelés symptômes).
Méthode d’épuration du sang, utilisée chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale (mauvais fonctionnement des reins).
Grand muscle qui sépare les cages thoracique et abdominale.
Processus par lequel une cellule se spécialise pour acquérir de nouvelles propriétés.
Se dit d'une cellule qui a suivi le processus de différenciation.
Présence de petites protubérances appelées diverticules sur la paroi du côlon.
Neurotransmetteur assurant la communication entre les cellules du cerveau, impliqué dans les sensations de désir et de plaisir.
Appareil permettant d'examiner le flux sanguin d'un patient.
(Drosophila melanogaster) Insecte élevé depuis plus d’un siècle en laboratoire. Le séquençage complet de son génome a été achevé en 2000. Cet insecte est devenu un organisme modèle sur lequel travaillent aujourd’hui de nombreux laboratoires de génétique et de biologie du développement. Il doit sa célébrité à sa simplicité d’élevage en laboratoire, à son cycle de reproduction court (11-12j entre l’œuf et l’obtention d’un adulte fertile) qui facilite l’étude de la transmission des caractères héréditaires, et enfin à la quantité de mutations caractérisées. Parmi ces mutations on trouve celles touchant les gènes homéotiques que l’ont trouve aussi chez les vertébrés.
Première portion de l'intestin grêle, qui prolonge l'estomac.
Anomalie de l'équilibre des lipides (cholestérol, triglycérides) dans le sang.
Difficulté respiratoire entraînant une perception anormale et désagréable de la respiration.
Perte d'efficacité d'un traitement après une première période où il agit positivement sur la santé du patient.
Méthode d’imagerie médicale permettant de visualiser les organes grâce à des ondes sonores de haute fréquence (ultrasons).
Échographie réalisée à l'aide d'une sonde introduite dans le rectum.
Récepteur de l'EGF (epidermal growth factor, ou facteur de croissance épidermique). Cette molécule présente à la surface des cellules est impliquée dans un grand nombre de cancers.
Coagulation du sang sous l’effet de la chaleur dégagée par un courant électrique.
Traitement qui consiste à exposer spécifiquement les cellules tumorales à des impulsions électriques qui entraînent leur destruction.
Consiste à boucher les artères irriguant une tumeur.
Ensemble du système nerveux central contenu dans la boîte crânienne (cerveau, tronc cérébral, cervelet).
Atteinte cérébrale qui peut avoir des causes variées : infectieuses, toxiques ou métaboliques.
Se dit d'une glande qui produit des hormones. Déversées par la suite dans la circulation sanguine, les hormones peuvent alors exercer leur action spécifique sur des organes ou des cellules distants de la glande endocrine.
Médecin spécialiste des glandes endocrines.
(ou muqueuse utérine) Tissu recouvrant la paroi interne de l'utérus.
Examen qui consiste à introduire, par les voies naturelles, un système optique fin et souple (l’endoscope) jusqu’à l’organe ciblé. Le système optique est couplé à des instruments miniaturisés qui permettent de réaliser des prélèvements.
Alimentation adaptée, apportée directement au niveau de l’estomac, par l'intermédiaire d'une sonde.
Création d’une néo-vessie à partir d’un segment intestinal après ablation de la vessie avec rétablissement de la continuité urinaire.
Protéine volumineuse qui a pour mission d'accélérer (on parle de catalyse) les réactions chimiques dans les organismes vivants. Il existe un grand nombre d'enzymes spécifiques qui jouent un rôle important dans les processus physiologiques (digestion, conduction nerveuse, synthèse d'hormones, etc).
Discipline dédiée à l'étude de la santé des populations et de ses facteurs déterminants.
Couche superficielle de la peau.
Anesthésie de l’abdomen et des membres inférieurs.
Qui se situe dans la région de l'estomac.
Processus qui explique la différence d'identité entre deux cellules d'un individu qui ont pourtant le même patrimoine génétique. L'épigénétique influe sur l'activation ou la mise en veille des gènes. Selon les gènes activés, des protéines vont être produites qui serviront à donner une fonction spécifique à chaque cellule. C'est pourquoi les cellules du cerveau et les cellules de l'intestin, qui ont pourtant le même ADN, sont différentes.
Se dit d'une cellule qui constitue l'épithélium.
Tissu composé de cellules juxtaposées disposées en une ou plusieurs couches tapissant la face interne des organes ou externe comme la peau. Il remplit deux fonctions non exclusives l'une de l'autre : fonction de revêtement et de protection et fonction glandulaire.
Méthode de rééducation et de réadaptation sociale et psychologique par l’activité physique et plus spécifiquement le travail manuel.
Etude scientifique réalisée sur l’homme. C’est une étape indispensable et obligatoire au développement de nouveaux traitements contre le cancer. Elle permet d’évaluer, chez des personnes volontaires, des traitements élaborés et préalablement testés en laboratoire dans la phase pré-clinique.
Os délimitant les parois latérales et supérieures des fosses nasales.
Étude scientifique permettant de comparer chez l’Homme l’efficacité et la tolérance d’un traitement expérimental ayant confirmé son intérêt lors d’une phase préclinique par rapport au traitement de référence.
Étude scientifique visant à évaluer l’efficacité d’un traitement expérimental chez l’animal, conduite avant toute étude chez l’Homme.
Événement qui favorise la survenue d’un cancer. Il s’agit par exemple de l’activation de gènes qui favorisent la prolifération cancéreuse ou de l’inactivation de gènes suppresseurs de tumeur.
Hernie ou sortie d’une partie du contenu de l’abdomen à travers un orifice non naturel de la paroi abdominale.
Plus connu sous le terme d’examen « anapath », il consiste à analyser un échantillon de tissu prélevé lors de la biopsie. Il permet d’affirmer le diagnostic de cancer, de préciser sa nature et de prédire son agressivité afin de proposer le traitement le plus adapté.
Examen histologique permettant d'analyser les tissus prélevés au microscope pendant la durée de l'intervention.
Intervention qui consiste à retirer de l’organisme un organe, une tumeur ou un autre corps nuisible.
Se dit d’une glande qui sécrète des substances dans le milieu extérieur de l'organisme, c'est-à-dire de la peau, du tube digestif ou de l'arbre respiratoire. Les glandes exocrines délivrent leur sécrétion par l'intermédiaire d'un canal excréteur. Ainsi, la glande sudoripare sécrète la transpiration, la glande mammaire sécrète le lait, et la partie exocrine du pancréas sécréte des enzymes et des sucs digestifs qui seront ensuite déversés dans le duodénum.
Se dit d'un examen anatomopathologique permettant d’analyser les tissus prélevés au microscope pendant la durée de l’intervention afin d'orienter au mieux l'acte chirurgical.
Substance permettant de stimuler la prolifération des cellules. Par exemple, les facteurs de croissance hématopoïétiques stimulent la fabrication des cellules sanguines.
Examen des voies aériennes du poumon au moyen d'un tube souple équipé d'un système optique (fibroscope) permettant d'observer la paroi des bronches et de faire des prélèvements. Egalement appelé bronchoscopie.
Développement d'un tissu fibreux anormal entre les cellules d'un tissu endommagé, et gênant son fonctionnement.
Conduit normalement absent, créé entre deux organes ou entre un organe et l’extérieur de l’organisme.
Émission de lumière en réponse à une excitation.
Prélèvement pour examen au microscope des cellules de desquamation de l’utérus présentes dans le vagin. Cet examen est une méthode simple et indolore de dépistage du cancer du col de l’utérus.
Ganglion situé au niveau de l’aisselle et qui draine la lymphe au niveau du sein.
Petite structure en forme de haricot, présente tout au long des vaisseaux du système lymphatique. En filtrant la lymphe, un ganglion retient les bactéries ou les cellules cancéreuses qui pourraient avoir emprunté le système lymphatique.
Premier ganglion de la chaîne ganglionnaire drainant une tumeur.
Ablation totale ou partielle de l'estomac.
Tumeur développée dans le pancréas et sécrétant de la gastrine.
Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse qui tapisse l'estomac.
Élément du chromosome qui transmet les caractéristiques héréditaires.
Les gènes homéotiques jouent un rôle fondamental et universel dans l'édification des embryons, dans tout le règne animal (de la drosophile à l'homme). Ce rôle est d'informer les cellules de leur position au cours du développement de l'embryon. Chez les vertébrés, la majeure partie des gènes homéotiques intervient dans l'identité des différentes parties du corps et le positionnement des organes.
Ensemble de l'information génétique d'un organisme, portée par l'ADN. Il contient notamment la totalité des gènes.
Se dit d'une substance ou d'un rayonnement qui peut compromettre l'intégrité du génome. Sous l'influence de cette substance ou de ce rayonnement, la structure du génome est modifiée : des cassures et des mutations surviennent sur la molécule d'ADN et aboutissent parfois à l'initiation d'un processus cancéreux.
Composition génétique d’un individu.
Les cellules germinales sont les cellules initiales à partir desquelles se développent les cellules reproductrices (ovules pour les femmes et spermatozoïdes pour les hommes) après maturation.
Organe produisant une substance sécrétée. Par exemple, les glandes sudoripares sécrètent la sueur et les glandes mammaires le lait.
Glande de forme tubulaire sécrétant du mucus au sein de la muqueuse digestive.
Glandes, situées au-dessus de chacun des deux reins, assurant la production de certaines hormones et de neurotransmetteurs.
Tumeur cancéreuse se formant dans le cerveau et la moelle épinière.
Retrait chirurgical de tout ou partie de la langue.
Hormone hyperglycémiante impliquée dans la régulation du taux de sucre sanguin.
Augmentation du volume de la thyroïde pouvant devenir visible à l'examen visuel du cou (gonflement).
Chacun des chromosomes qui déterminent le sexe. Egalement appelé hétérochromosome ou allosome ou chromosome sexuel.
Degré d’anomalie présenté par les cellules de la tumeur. Une tumeur de haut grade présente un risque de récidive supérieur à celui d’une tumeur de bas grade.
Cellule sanguine appartenant à la lignée blanche (globules blancs ou leucocytes), qui a un rôle dans le système immunitaire.
(Gy) Unité mesurant la dose de radiation absorbée par l’organisme.
(GFP) C’est une protéine isolée à partir de la méduse lumineuse Aequorea victoria. Cette protéine émet de la lumière fluorescente verte lorsqu’on l’éclaire avec de la lumière bleue. Elle est très utilisée en biologie cellulaire, et notamment en microscopie où elle sert de marqueur. On peut par exemple modifier des cellules pour qu’elles expriment la protéine GFP collée à la molécule que l’on souhaite visualiser, puis exciter les cellules avec un laser émettant de la lumière bleue.
(ou induration ou nodule) Toute masse anormale dans l'organisme, par exemple dans le sein.
Augmentation du volume de la glande mammaire chez l’homme.
Discipline médicale dédiée aux maladies touchant le sang, appelées hémopathies.
Processus conduisant à la production des différentes cellules du sang (globules rouges et blancs, plaquettes), intervenant principalement dans la moelle osseuse.
Se dit à propos des cellules souches qui sont à l’origine de toutes les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes) : on parle de cellules souches hématopoïétiques (CSH).
Présence de sang dans les urines. Elle est dite microscopique lorsqu’elle n’est pas repérable à l’œil nu.
Ablation chirurgicale de la partie droite ou gauche du côlon.
Molécule assurant le transport de l'oxygène du poumon vers les différents organes, via la circulation sanguine.
Retrait chirurgical d'une partie du foie.
Relatif au foie.
Inflammation aiguë ou chronique du foie.
Cellule du foie.
Mécanisme de transmission des caractéristiques (biologiques, physiques, etc.) d'un parent à son enfant.
Compatibilité immunologique entre les tissus ou les organes d'un donneur et d'un receveur qui permet à une greffe de ne pas être rejetée. Cette compatibilité, basée sur le système HLA, dépend du patrimoine génétique de l'un et l'autre.
Spécialité médicale qui étudie les différents tissus et leur composition au niveau microscopique.
Famille de protéines jouant un rôle dans l’organisation de la structure de l’ADN. Ces protéines sont primordiales pour la régulation de l’expression des gènes et sont ainsi susceptibles d’être impliquées dans la survenue de cancers.
(Système ou groupe HLA) Antigènes des leucocytes humains (en anglais, Human Leucocytes Antigens), appelés également système majeur d’histocompatibilité (SMH). Ils correspondent à des protéines présentes à la surface des cellules de l’organisme qui permettent à l’immunité de reconnaître le soi du non-soi. C’est un outil indispensable pour la défense de l'organisme contre les agressions extérieures (virus, parasites, etc.), pour l'éducation des lymphocytes et pour la réussite des greffes. En cas d’allogreffe, les groupes HLA du donneur et du receveur doivent être compatibles.
Molécule sécrétée par une glande endocrine et transmettant un signal à une cellule distante. Les œstrogènes et la testostérone appartiennent à la famille de ces « messagers chimiques ».
Substances fabriquées par les glandes génitales (ovaires et testicules) et libérées dans le sang. Elles sont responsables du développement des caractéristiques féminines et masculines.
Se dit d’une tumeur dont la croissance est stimulée par une hormone (les œstrogènes par exemple dans le cas de certains cancers féminins).
Se dit d’une tumeur dont la croissance est stimulée par une hormone (les œstrogènes par exemple dans le cas de certains cancers féminins).
Traitement médicamenteux des cancers dits « hormonodépendants » (leur croissance dépend des hormones sexuelles). Les médicaments utilisés ont la spécificité de bloquer l’action de ces hormones et ainsi la croissance de la tumeur.
Papillomavirus humain. Virus responsable, entre autres, de cancers du col de l'utérus.
Utilisation de la capacité des bases complémentaires de l’ADN ou l’ARN à s’unir pour former une double hélice : A avec T (ou U sur l’ARN), C avec T. L'hybridation peut avoir lieu entre deux séquences complémentaires d'ADN, entre un ADN et un ARN complémentaire, ou entre deux séquences d'ARN.
Augmentation anormale du volume de liquide céphalorachidien.
Hausse anormale des taux de cholestérol dans le sang.
Élévation du nombre de globules blancs dans le sang.
Augmentation identifiée du nombre de lymphocytes circulants dans le sang, mais qui n'est accompagnée d'aucun autre symptôme. Elle peut être soit transitoire, soit permanente, et peut toucher la population de lymphocytes B ou de lymphocytes T.
Augmentation identifiée du nombre de lymphocytes B mais qui n'est accompagnée d'aucun autre symptôme et, à ce titre, pourrait ne pas être véritablement considérée comme une leucémie.
Sécrétion exagérée d’hormone. Elle peut toucher différentes glandes endocrines comme l’hypophyse, la thyroïde, la glande surrénale, le thymus, les ovaires, les testicules, etc. Dans le cas d’hypersécrétion touchant les hormones sécrétées par le pancréas, elle peut être responsable d’hypoglycémie, de diabète ou de troubles de la digestion.
Augmentation importante de la pression à l’intérieur de la boîte crânienne.
Pression anormalement élevée dans la veine porte.
Baisse anormale des taux de cholestérol dans le sang.
Couche la plus profonde de la peau.
Chute du taux de sucre dans le sang (glycémie) pouvant provoquer des malaises, voire un coma.
Défaut de fonctionnement de l'appareil reproducteur.
Petite glande endocrine située à la base du cerveau. Elle exerce une action régulatrice sur les autres glandes endocrines.
Intervention chirurgicale qui consiste à retirer l’utérus.
Coloration jaune de la peau et des muqueuses à cause de l’accumulation de bilirubine, une substance normale de l’organisme mais qui n’est plus éliminée lorsque le foie est malade.
Situation dans laquelle les défenses de l’organisme sont affaiblies.
(Ig) Anticorps jouant un rôle important dans la défense de l'organisme contre les agressions présents non seulement dans le sang (plus spécifiquement le sérum) mais également dans d'autres liquides de l'organisme. Il en existe 5 classes: IgA, IgG, IgM, IgD, IgE.
Se dit d'un examen permettant de détecter des éléments du système immunitaire (immunoglobuline, antigène, etc.) au niveau des tissus et des cellules.
Molécule capable d’accentuer ou d’atténuer certaines réactions du système immunitaire.
Traitement qui réduit ou supprime les réactions immunologiques de l’organisme en bloquant le système de défense immunitaire. Il est utilisé dans les allogreffes afin d’éviter le phénomène de rejet.
Traitement stimulant le système immunitaire pour combattre une maladie.
Source radioactive implantée directement le tissu dans lequel se trouve la tumeur.
Source radioactive implantée dans une cavité du corps.
Se dit d'un cancer au stade initial de son développement, restant limité au tissu qui lui a donné naissance, sans franchissement de la membrane basale (cancer non invasif).
Nombre de nouveaux cas d'une maladie par an et pour une population donnée.
Tumeur dont les cellules ne ressemblent plus aux cellules normales du tissu dans lequel elle se développe (morphologie, taille, fonction).
Se dit d'une tumeur à évolution lente.
Traitement intensif qui utilise des chimiothérapies très lourdes. Le traitement d'induction peut être utilisé soit dans le but de traiter le cancer, soit dans le but de détruire les globules blancs du malade afin de pratiquer une allogreffe.
Réaction du système immunitaire à une agression extérieure.
Situé au niveau de l’aine.
Molécules qui ont pour mission de perturber le système de réparation de l’ADN déjà mis en échec dans les cellules tumorales présentant une mutation du gène BRCA. En renforçant l’instabilité du patrimoine génétique des cellules tumorales, les inhibiteurs de PARP peuvent entraîner la mort de celles-ci.
Action de verser ou injecter un liquide goutte à goutte.
Fonctionnement insuffisant des cellules du foie.
Fonctionnement insuffisant des cellules du foie.
Hormone produite par le pancréas. Elle régule la quantité de glucose dans l'organisme en le transformant en acides gras stockés dans les graisses.
Tumeur développée dans les tissus endocrines du pancréas.
Se dit d'une injection faite dans la cavité de l'abdomen.
Se dit d’une injection qui se fait à l’intérieur d’une enveloppe de protection, telle que celle qui entoure le cerveau, directement dans le liquide céphalo-rachidien par ponction lombaire.
Traitement oral de radiothérapie interne utilisant de l’iode radioactif.
(Imagerie par Résonance Magnétique) Méthode d’imagerie basée sur l’utilisation d’un champ magnétique puissant qui permet d’obtenir une image de l’ensemble de l’organisme en influençant l’orientation des atomes d’hydrogène qui le composent.
Partie rétrécie d'une région ou d'un organe.
Lésion anormale qui peut se développer au niveau de différents organes, comme l’ovaire.
Coupe fine des tissus de la biopsie immédiatement congelée, montés sur lame de verre et examinée au microscope par un anatomo-pathologiste. L’examen peut être fait en quelques minutes.
Coupe fine de la biopsie, montée sur lame de verre et fixée avant examen par un anatomo-pathologiste. Ce type de coupe demande une assez longue préparation et ne peut pas être utilisé pour la procédure en un temps.
Voir Cœlioscopie.
Ouverture de la cavité abdominale afin de procéder à une exploration ou une intervention.
Laryngectomie totale : retrait chirurgical du larynx.
Laryngectomie partielle horizontale : retrait chirurgical d’une partie du larynx au dessus des cordes vocales.
Laryngectomie subtotale reconstructive : retrait chirurgical d’une grande partie du larynx avec reconstruction.
Retrait chirurgical du larynx et d’une partie du pharynx.
Organe situé au niveau de la gorge, en-dessous du pharynx et au-dessus de la trachée. Il contient les cordes vocales.
Instillation d’un liquide dans le rectum afin d’évacuer les selles avant un examen.
Médicament utilisé pour prévenir ou soigner la constipation.
Terme générique utilisé en médecine pour désigner tout tissu biologique se trouvant dans un état anormal. La cause d'une lésion peut être multiple : traumatisme mécanique (choc, coupure), thermique (brûlure), électrique (électrocution), chimique... La lésion peut aussi être le résultat d'une état pathologique lié à un agent pathogène (infection, parasite) ou à un désordre physiologique (tumeur cancéreuse), métabolique (nécrose par hypoxie), immunitaire (maladie autoimmune). Suivant la gravité et l'origine, un traitement médical est nécessaire ou non.
Groupe de cancers du sang. Cette maladie surgit lorsqu'il y a un envahissement du sang par des globules blancs anormaux. On distingue classiquement les leucémies aiguës (touchant préférentiellement les enfants et les adolescents) et les leucémies chroniques (touchant préférentiellement les adultes). Chaque type de leucémie demande un traitement spécifique.
Egalement appelé globule blanc, cellule produite dans la moelle osseuse et responsable de la défense de l'organisme.
Diminution du nombre des globules blancs (leucocytes) dans le sang exposant le patient à un risque infectieux. Si elle atteint les leucocytes polynucléaires neutrophiles, on parle de neutropénie.
Affection chronique qui touche les muqueuses, généralement au niveau de la bouche. Elle se caractérise par des plaques blanchâtres. Dans certains cas, elles peuvent dégénérer en cancer.
Luteinizing Homone-Releasing Hormone. Hormone hypothalamique qui agit sur les glandes sexuelles, mâles et femelles, et stimule leur activité.
Glande de forme tubulaire au sein de la muqueuse digestive sécrétant du mucus.
Population homogène de cellules, stables après les mitoses successives, ayant en théorie une capacité de division illimité. Elles sont utilisées en routine dans les laboratoires de recherche en biologie. Il s'agit généralement de cellules cancéreuses, prélevées sur des tumeurs, transformées artificiellement par un oncogène ou mutées sur des gènes responsables du contrôle de la division.
Tumeur graisseuse bénigne.
Liquide protecteur dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière, contenu dans le système nerveux central.
Segmentation naturelle du sein : chaque sein comporte de 15 à 20 lobes.
Ablation d'un lobe d'organe, par exemple du poumon ou du foie.
Groupe de cellules du foie.
Partie basse du dos.
Ce qui est en rapport avec la lymphe, fluide circulant dans l'organisme et assurant un rôle de défense de l'organisme.
Liquide incolore baignant les tissus et renfermant des cellules assurant la protection de l’organisme contre les infections.
Globule blanc particulier, impliqué dans le système immunitaire d’un individu. On distingue deux lignées lymphocytaires différentes : les lymphocytes B et T.
Cellule du système immunitaire appartenant à la famille des globules blancs (appelés également les leucocytes), impliquée dans la production des anticorps.
Cellule du système immunitaire appartenant à la famille des globules blancs (également appelés leucocytes) impliquée de manière directe ou indirecte dans la destruction des cellules de l’organisme qui sont infectées ou anormales.
Cancer des ganglions lymphatiques.
Accumulation de lymphe dans un membre, suite à l’ablation ou à l’engorgement des ganglions lymphatiques.
De manière spontanée mais surtout sous chimiothérapie, les cellules leucémiques libèrent de nombreuses substances pouvant entraîner des complications graves.
Cellule du système immunitaire éliminant les débris de cellules mortes présents dans l'organisme.
Cancer des plasmocytes, cellules normalement situées dans la moelle osseuse. Elle est appelée aussi myélome multiple.
Maladie héréditaire caractérisée par des taches « café au lait » sur la peau et des tumeurs multiples touchant particulièrement les nerfs périphériques et spinaux, les méninges et la peau. L'évolution de la maladie est lente et, à un stade avancé, des atteintes des viscères et des os peuvent apparaître.
Maladie héréditaire qui entraîne le développement de tumeurs diverses dans le pancréas, les surrénales, les reins, le système nerveux central et la rétine.
Prolifération de cellules plasmocytaires responsable d'un purpura hyperglobulinémique atteignant particulièrement les femmes.
Ablation chirurgicale du sein (appelée également mastectomie).
Image radiographique du sein.
Substance détectable dans l’organisme, dont le dosage anormalement élevé indique la présence d’un cancer.
Masse observée lors d'un examen d'imagerie, typiquement une radiographie, dans la zone centrale du thorax située entre les deux poumons. Ces masses peuvent être tumorales ou non. De nombreux ganglions sont présents dans le médiastin, et peuvent être le siège d'inflammation ou de pathologies conduisant à la formation d'une masse médiastinale.
Ablation chirurgicale du sein.
Anomalie locale du sein parfois liée à un équilibre perturbé entre les différentes hormones féminines.
Orifice naturel par lequel les urines sont émises.
Examen permettant de déterminer si les cellules cancéreuses ont envahi les ganglions lymphatiques du mediastin (région anatomique située entre les deux poumons). Pratiquée sous anesthésie générale, elle nécessite une petite incision à la base du cou.
Qui se rapporte à la moelle osseuse.
Pigment à l'origine du bronzage.
Cellule pigmentant la peau.
Tumeur issue d'un mélanocyte (ou pigment) de l'épiderme.
Modification hormonale qui conduit à l'arrêt définitif des règles.
Qui vient du mésenchyme, tissu embryonnaire à partir duquel sont formés les vaisseaux, les muscles, les os et le cartilage.
Tissu soutenant le rattachement du côlon à la paroi abdominale.
Enveloppe de tissu entourant le rectum.
Cancer de la plèvre.
Transformer et assimiler une substance.
Ensemble des transformations biochimiques et physico-chimiques qui ont lieu de façon ininterrompue dans la cellule ou l'organisme vivant. C'est un processus ordonné, qui fait intervenir des processus de dégradation et de synthèse organique. Couramment, le métabolisme est l'ensemble des dépenses énergétiques d'une personne.
Substance produite au cours du métabolisme.
Tumeur dérivant d’une cellule cancéreuse qui a quitté la tumeur initiale et colonisé un tissu normal distant. Lorsque des métastases se forment dans l’organisme d’un patient atteint de cancer, sa maladie devient plus difficile à soigner.
Petit ARN qui existe dans le génome de la plupart des organismes pluricellulaires (animaux, plantes, etc.). En s’attachant à un ARN messager, il bloque sa traduction en protéine. L’ARN messager est ensuite dégradé par la cellule. Cette censure « naturelle » permet de réguler l’expression de nombreux gènes.
Petits grains de calcium et d’autres minéraux visibles à la radiographie et ne représentant pas de danger pour le pronostic de la patiente.
Ensemble des micro-organismes (bactéries, virus, parasites, champignons…) vivant dans un environnement spécifique de l’organisme : peau, bouche, intestins…
Instrument qui permet de visualiser des objets trop petits pour être vus à l’œil nu ou à l’aide d’une simple loupe. Il est constitué d’un ensemble de lentilles qui agrandissent un objet éclairé avec de la lumière jusqu'à 1 000 fois (pour les microscopes simples) et avec une résolution de l’ordre de 0,2 micromètre.
Microscope utilisant un faisceau laser pour éclairer l’objet à étudier et permettant de réaliser des coupes optiques de l’objet observé avec une très haute résolution. On peut par exemple visualiser l’intérieure des cellules. Il permet de reconstruire des structures en 3 dimensions en superposant les coupes optiques les unes sur les autres.
Émission d’urine.
Substance présente au coeur des os plats (crâne, os iliaque, côtes, sternum et colonne vertébrale) où sont fabriquées les cellules sanguines (globules blancs, globules rouges, plaquettes).
Augmentation du nombre de monocytes dans le sang.
Se dit d'un carcinome qui produit du mucus.
Inflammation des muqueuses, notamment au niveau de la bouche, souvent provoquée par la radiothérapie et/ou la chimiothérapie.
Substance produite par la muqueuse colique servant à la lubrification de la paroi interne de l’intestin.
Couche de cellules revêtant la paroi intérieure des organes creux : le tube digestif, les bronches, les organes génitaux ou la bouche par exemple.
Muqueuse revêtant les organes génitaux.
Agent pouvant induire des mutations.
Modification aléatoire et définitive dans la structure de l'ADN qui peut modifier la fonction d'un gène et l'empêcher de fonctionner normalement. Elle est dit "activatrice" quand elle conduit à activer un gène dont l'expression peut déclencher le développement du processus cancéreux.
Mutation présente dans les cellules de la lignée germinale (ovules et spermatozoïdes). Elle va prédisposer le sujet porteur de cette mutation à la survenue de cancers. La mutation est généralement transmise aux descendants : on parle à ce sujet de cancer héréditaire.
Mutation d’un gène pour laquelle il suffit qu'une seule copie du gène soit altérée pour que la maladie se développe. S'oppose à récessive.
Modification génétique qui agit en inhibant un gène, ce qui provoque le développement du processus cancéreux.
Mutation pour laquelle il faut que les deux copies du gène soient touchées pour que la maladie se développe.
Présence de nombreuses cellules immatures de la moelle osseuse dans le sang.
Examen des cellules de la moelle osseuse. Ces cellules sont prélevées par ponction, au niveau du sternum ou de la hanche, puis observées au microscope après étalement sur une lame et coloration.
Procédé de fabrication et de manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes à l'échelle du nanomètre.
Tube flexible inséré dans l’estomac par le nez afin de nourrir un patient incapable de manger.
Arrêt du fonctionnement normal d'une cellule, qui se traduit par leur mort.
Vessie reconstruite à partir d'un segment intestinal après ablation de la vessie.
Formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Au sein de la tumeur, cela permet entre autres d’alimenter les cellules cancéreuses qui prolifèrent.
Maladie héréditaire dans laquelle surviennent plusieurs types de tumeurs endocriniennes pouvant toucher différentes glandes (thyroïde, parathyroïde, médullosurrénales…).
Discipline médicale dédiée aux maladies touchant le rein.
Cellule souche nerveuse qui se différencie pour donner naissance aux cellules nerveuses du système nerveux central et périphérique.
Maladie touchant le système nerveux périphérique.
Particule lourde non chargée émise par un accélérateur très puissant (cyclotron) et dont l’utilisation est très restreinte (par exemple, pour certaines tumeurs des glandes salivaires).
Diminution anormale du nombre de certains globules blancs (leucocytes polynucléaires neutrophiles) dans le sang, exposant le patient à un risque infectieux.
Famille de globules blancs, originaires de la moelle osseuse. Elles participent à la capture et à la destruction des cellules étrangères ou infectées présentes dans l'organisme.
Petite masse palpable, de forme sphérique, normale ou pathologique, survenant à l'intérieur de la peau ou d'une muqueuse.
En biologie cellulaire, le noyau est un organite, présent dans la majorité des cellules animales et végétales et contenant la plupart du matériel génétique de la cellule.
(NFS) Prise de sang permettant de compter les éléments sanguins : globules rouges, globules blancs, plaquettes.
Marque au niveau de la peau, appelée plus couramment grain de beauté.
Arrêt du transit intestinal se traduisant par l’arrêt des matières et des gaz.
Gène régulateur positif de la prolifération cellulaire, et dont l'expression favorise ainsi l'apparition de cancers. On a identifié actuellement plus de 100 oncogènes.
Branche de la génétique dédiée à l'étude des cancers.
Etude des tumeurs, synonyme de cancérologie.
(ou orchiectomie) Ablation chirurgicale d'un ou deux testicules.
Se dit d'une subtance qui stimule l’appétit.
Organe situé à proximité de la zone irradiée et dont une irradiation trop importante engendrerait un risque pour son intégrité et son fonctionnement.
Organisme qui contient plus qu'une cellule (plantes, animaux, etc.), qui sont organisées en tissus, eux-mêmes organisés en organes.
Organisme qui n'est composé que d'une seule cellule (bactéries, levures, certaines algues et certains champignons, etc.)
Structure spécialisée contenue dans le cytoplasme des cellules animales et végétales et délimitée par une membrane. Parmi les différents organites, les biologistes distinguent les mitochondries, l'appareil de Golgi, le réticulum endoplasmique...
(oto-rhino-laryngologie) Correspond à la région englobant le nez, la gorge, l'oreille et la région tête-cou.
Fragilité excessive des os.
Douleur ressentie dans l’oreille, mais dont l’origine est extérieure à l’oreille.
Glande de la taille d'une olive, située de chaque côté de l'utérus, produisant à la fois les ovules nécessaires à la reproduction et les hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone).
Intervention chirurgicale qui consiste à ôter les ovaires, organes qui produisent les œstrogènes.
Cellule reproductrice de la femme. A partir de la puberté, un ovocyte est libéré à chaque cycle menstruel pour « mûrir » en ovule, prêt à être fécondé.
Cellule sexuelle (ou gamète) produite par les femelles dans les ovaires.
Gonflement d’un organe dû à une infiltration et une accumulation d’eau dans les tissus.
Partie du tube digestif conduisant les aliments depuis la bouche jusqu’à l’estomac.
Un des deux types d’hormones féminines sécrétées par les ovaires, au même titre que la progestérone.
Examen diagnostic par lequel le médecin cherche à détecter une masse avec ses mains.
Glande de l'abdomen sécrétant notamment l'insuline.
Virus responsable, entre autres, de cancers du col de l'utérus.
Partie d’un organe qui en assure les principales fonctions.
(alimentation) Soluté nutritionnel délivré par voie intraveineuse.
Médecin spécialisé dans le diagnostic des maladies à partir de l'examen au microscope des cellules et tissus prélevés dans l'organisme.
Technique qui permet d’étudier les gènes dans leur globalité. Elle consiste à analyser des filaments d'ADN alignés et étirés (beaucoup plus faciles à étudier que la forme "en pelote" sous laquelle l'ADN se trouve naturellement).
Portion inférieure du tronc comprise entre les os des hanches.
Probabilité d’expression d’un gène.
Molécule constituée de plusieurs acides aminés. Les protéines sont composées d'un ou de plusieurs très longs peptides.
Déchirure de l'intestin par la tumeur.
Région du corps comprise entre l’anus et les parties génitales.
Membrane qui recouvre les viscères du ventre.
Technique d'imagerie permettant d'obtenir des images en 3D du fonctionnement d'un organe, à la suite d'une injection d'un sucre radioactif qui sert de traceur et permet de détecter les cellules « actives », par exemple certaines cellules tumorales.
Division de la pharmacologie consistant en l’étude de l’influence du profil génétique sur la variabilité de la réponse à un traitement médicamenteux.
Etude de l'interaction de gènes avec des médicaments.
Discipline visant à prévenir et à réduire les risques liés aux médicaments.
Retrait chirurgical d’une partie du pharynx.
Organe situé au carrefour entre les voies aériennes (larynx) et digestives (trachée).
Manifestation apparente du patrimoine génétique d'une personne, c'est-à-dire du génotype.
(Chromosome de) Chromosome anormal issu de la fusion de deux chromosomes (9 et 22). Il est directement responsable du développement de la leucémie myéloïde chronique (LMC).
Ensemble des facteurs impliqués dans la formation de la voix.
Médecin spécialiste des troubles de la voix, de la parole et de la déglutition.
En radiothérapie, radiation émise soit par un accélérateur (rayons X) soit par une substance radioactive (rayons gamma).
Utilisation d'électrons dirigés vers une cible métallique et qui produisent alors des photons X.
Réaction exacerbée de la peau après exposition au soleil due à un médicament.
Classification du comportement de la peau sous exposition solaire. On distingue 4 phototypes : blond, roux, brun et noir, définissant l'aptitude de chaque personne à supporter le soleil.
Substance sans effet biologique démontré sur la maladie du patient.
Fragment de cellule présent dans le sang contribuant à la coagulation. Également appelée thrombocyte.
Relatif à la plèvre.
Membrane entourant les poumons.
Mécanisme régulateur de l’activation des cellules immunitaires.
Variété de globules blancs ou leucocytes responsable des réponses allergiques et inflammatoires en libérant de l'histamine.
Variété de globules blancs ou leucocytes qui traitent en premier lieu les infections parasitaires. Leur augmentation peut être une indication pour l'établissement d'un diagnostic.
Variété de globules blancs ou leucocytes jouant un rôle prépondérant dans la défense de l'organisme contre les bactéries, les virus et les champignons. Ils correspondent généralement à la première réponse aux infections bactériennes.
Petite tumeur bénigne située sur la muqueuse d'une cavité naturelle du corps, le plus souvent sur celle du colon, du rectum ou de l'utérus.
Groupement de plusieurs peptides, lesquels sont eux-mêmes des enchaînements de 30 à 50 acides aminés. À partir d'une certaine taille, on parle de protéine.
Ponction du liquide contenu dans un kyste, au moyen d’une seringue hypodermique.
Examen médical consistant à prélever un échantillon de liquide céphalo-rachidien, le liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. La ponction lombaire est réalisée à l’aide d’une fine aiguille introduite entre deux vertèbres dans le bas du dos. Elle permet en outre la réalisation d’injections locales de chimiothérapie dites « intrathécales ».
Les pores nucléaires sont de grands complexes composés de protéines traversant l'enveloppe nucléaire qui est une double membrane entourant le noyau des cellules eucaryotes. Les pores nucléaires permettent les échanges entre le noyau et le cytoplasme.
La post-génomique va plus loin dans la compréhension du fonctionnement de la cellule : elle cherche à savoir quand et dans quelles conditions un gène s'exprime pour enclencher la fabrication de protéines, et quelle est l'activité des protéines fabriquées.
Cellule de la moelle osseuse qui est à l’origine des cellules du sang, après plusieurs étapes de multiplication et de différenciation.
Proportion d'individus atteints d'une maladie donnée dans une population.
Démarche consistant à effectuer la biopsie et le traitement au cours de deux étapes distinctes.
Démarche consistant à effectuer en une même étape la biopsie et le traitement. La biopsie est effectuée sous anesthésie générale ; si un cancer est décelé, le chirurgien pratique immédiatement une exérèse chirurgicale de la tumeur (par tumorectomie ou mastectomie).
Un des deux types d’hormones féminines sécrétées par les ovaires, au même titre que les oestrogènes.
Se dit d’un traitement visant à prévenir la survenue d’une maladie.
Opération consistant à retirer une tumeur du rectum.
Expression fonctionnelle du message contenu dans un gène. Les protéines assurent l'essentiel des fonctions de la cellule (forme de la cellule, fonctionnement). On les retrouve sous différentes formes : enzymes, hormones, récepteurs... Les protéines sont constituées d'une longue chaîne d'acides aminés.
Description précise des conditions et du déroulement de l'essai clinique.
Particule élémentaire de charge positive composant l'atome. Elle peut être utilisée pour le traitement de certains cancers (ex : mélanome de l’œil). Les protons sont émis par un accélérateur très puissant (cyclotron).
Antigène spécifique de la prostate (de l’anglais Prostate Specific Antigen). Le dosage du PSA est un indicateur biologique fiable de l’activité de cette dernière.
Psychiatre ou psychologue spécialisé dans l’étude des répercussions psychologiques du cancer sur les patients.
Intervention chirurgicale consistant à ôter la pulpe du testicule (la partie qui produit la testostérone) en conservant l'enveloppe.
Petites tâches rouges apparaissant sur la peau.
Partie inférieure de l'estomac.
Technique d'anesthésie « cousine » de la péridurale qui consiste à anesthésier la partie basse du tronc et les membres inférieurs. Un produit anesthésiant est injecté dans le liquide céphalorachidien dans la région lombaire.
(ou rayonnement) Émission d'énergie.
Atome dont le noyau est radioactif.
Médecin spécialiste des examens radiologiques.
Médecin spécialisé dans le traitement des cancers par radiothérapie.
(interne ou externe) Traitement par rayonnements ionisants de haute énergie (photons, électrons, autres particules ionisantes) capables de détruire les cellules tumorales.
Élément émettant des radiations utilisées pour le traitement des cancers.
Répartition aléatoire en deux groupes des patients qui participent à un essai clinique : un groupe reçoit le nouveau traitement, l'autre celui de référence. Ces groupes sont le plus comparables possible. Les essais randomisés peuvent être réalisés en double aveugle : ni les patients volontaires ni les médecins ne connaissent la nature du produit administré.
Radiations de haute énergie utilisées à faibles doses comme moyen de diagnostic (radiographie) et à fortes doses dans certains types de traitement (radiothérapie).
Remaniement du chromosome caractérisé par des pertes, des multiplications ou des déplacements de certains segments d’ADN.
Relais de communication situé dans la cellule ou sur sa membrane, qui transmet des messages et déclenche une réaction spécifique dans l'organisme. Dans le cas d'un récepteur hormonal, la réaction est déclenchée par la fixation d'une hormone.
Réapparition de cellules cancéreuses, au même endroit ou dans une autre région du corps. Une récidive peut survenir très tôt après la fin des traitements, mais aussi après une longue période de rémission.
Réapparition de cellules cancéreuses, au même endroit ou dans une autre région du corps. Une récidive peut survenir très tôt après la fin des traitements, mais aussi après une longue période de rémission.
Partie terminale du tube digestif située entre le côlon et l'anus.
Se dit d'un produit toxique pour la reproduction, c'est-à-dire qui altère la fertilité de l'homme ou de la femme et qui peut être dangereux pour le foetus.
Retrait par voie chirurgicale de tout ou partie d’un organe ou d’un tissu anormal.
Ablation de la tumeur par endoscopie.
Ablation de la tumeur par endoscopie via l’urètre.
Réseau tubulaire qui s’étend dans tout l’espace intracellulaire (noyau excepté). C'est le lieu de synthèse des protéines membranaires et des protéines solubles. Les protéines fabriquées dans le réticulum endoplasmique sont véhiculées vers l’appareil de Golgi.
Zone de l’abdomen située en arrière du péritoine et contenant différents organes appelés organes rétropéritonéaux (vaisseaux sanguins - aorte et veine cave inférieure, reins, glandes surrénales, pancréas, duodénum, uretère, les vaisseaux spermatiques chez les hommes et les vaisseaux utéro-ovariens chez les femmes).
Voir ARNi
Cancer des tissus de soutien de l’organisme (os, cartilage, adipocytes, tissus conjonctifs, muscles…).
(ou tomodensitométrie) Technique radiologique informatisée utilisant les rayons X et donnant des images détaillées selon des plans de coupe successifs.
Examen d’imagerie qui permet de visualiser après l’injection d’un produit de contraste les éventuelles métastases logées au niveau du thorax. Différentes coupes sont obtenues grâce à des rayons X, puis les images sont reconstruites par informatique.
Examen d'imagerie permettant de visualiser, après l'injection d'un produit de contraste, les éventuelles métastases logées au niveau du thorax. Différentes coupes sont obtenues grâce à des rayons X, puis les images sont reconstruites par informatique.
Technique d’imagerie médicale qui permet l’étude du fonctionnement d’organes. Cet examen repose sur l’utilisation d’un produit faiblement radioactif qui est injecté dans la zone à explorer : les radiations de ce produit appelé « marqueur » rendent possible la visualisation du fonctionnement de la structure étudiée.
Examen radiologique permettant de détecter d’éventuelles métastases osseuses. Cet examen nécessite une injection d’iode par voie intraveineuse avant la réalisation des clichés.
Fondé sur le degré de différenciation de la tumeur, il est coté de 2 à 10. Il se calcule comme la somme des 2 grades les plus fréquemment représentés dans la tumeur analysée (voir aussi Stade).
Sac de peau protégeant les testicules.
Action visant le système nerveux central pour relaxer, réduire l'anxiété, ralentir la respiration, ou encore diminuer les réflexes.
Technique déterminant la séquence des nucléotides (les « lettres » du code génétique) constituant la molécule d'ADN. Le séquençage permet de connaître les éventuelles modifications spécifiques aux cellules cancéreuses.
Suite d’éléments qui forment une chaîne. On parle de séquence de l’ADN (il s’agit de l’enchaînement des bases de l’ADN) ou bien de séquence protéique (enchaînement des acides aminés).
Séquence d’ADN ou d’ARN qui possède un enchaînement de bases complémentaire (A avec T ou U, C avec G).
Unité de mesure utilisée pour évaluer l'impact des rayonnements sur la santé humaine.
Désignent l'ensemble des soins et des soutiens destinés à accompagner une personne malade en préservant au mieux sa qualité de vie. Il existe en France des unités de soins palliatifs (USP), lieux où tous les traitements nécessaires sont poursuivis en privilégiant le confort et la prise en charge globale du patient.
(Ou souffle cardiaque) Bruit anormal perçu à l'auscultation cardiaque, il est le témoin d'un écoulement turbulent du sang au travers d'une valve cardiaque.
Processus de fabrication des spermatozoïdes. Il se produit dans les tubes séminifères des testicules à partir de la puberté.
Cellule germinale mâle mâture éjectée dans le liquide séminal lors des rapports sexuels.
Anneau musculaire permettant d'ouvrir et fermer l'extrémité d'un organe.
Se dit d’une peau qui pèle.
Degré d’évolution de la tumeur. On distingue classiquement 4 stades, de I à IV, de gravité croissante.
Procédé dans lequel une imagerie est réalisée grâce à un cadre placé sur le crâne qui permet de repérer très précisément la tumeur cérébrale dans les 3 dimensions.
Importante catégorie de lipides, présents dans le règne animal et végétal. Parmi les stéroïdes, on compte le cholestérol, les vitamines D, les hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone, testostérone et androstérone...).
inflammation de la muqueuse buccale.
Jonction entre un organe creux et un orifice cutané.
Dérivation des urines à la peau de l'abdomen.
Division de la population en un certain nombre de sous-ensembles partageant les mêmes caractéristiques biologiques, notamment génétiques, de la tumeur.
Cellule appartenant au stroma, tissu qui donne sa structure à un organe.
(de tumeur) Se dit d’un gène ou d’une protéine qui freine le développement de tumeurs.
Ensemble des tissus et organes comprenant la moelle osseuse, la rate, le thymus, les amygdales et les ganglions, qui produisent et gardent en réserve les cellules chargées de combattre l’infection.
Moules ou masques, souvent sur-mesure, qui permettent d’immobiliser le patient dans une position confortable pendant la séance de radiothérapie.
Acronyme de tomographie par émission de positrons. C’est une technique d’imagerie qui permet de retrouver toutes les localisations du lymphome et de connaître très précocement la réponse aux traitements. Cet examen nécessite l’injection d’une substance radioactive.
Organe faisant partie de l'appareil reproducteur mâle (en tant que gonade) et du système endocrinien (en tant que glande endocrine). Ses fonctions comprennent la production des spermatozoïdes (spermatogénèse) et la production des hormones sexuelles mâles, surtout la testostérone.
Hormone mâle sécrétée par les testicules.
Médicaments qui agissent directement au niveau de la cellule cancéreuse, soit à l’intérieur où ils bloquent des mécanismes biologiques indispensables à la survie de la cellule, soit sur sa membrane. Les thérapies ciblées ne détruisent que les cellules malades et épargnent les cellules saines, contrairement à la chimiothérapie classique, moins sélective.