Une immunothérapie, le pembrolizumab, est désormais prescrite chez tous les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules dont la tumeur exprime la molécule PD-L1, ciblée par ce traitement. Malheureusement, moins de la moitié de ces patients répondent au traitement et peuvent alors bénéficier d’une survie prolongée de quelques mois ou années. Emmanuel Barillot, chercheur à l’Institut Curie, veut découvrir des facteurs biologiques prédictifs de la réponse à ce traitement afin de ne l’administrer qu’aux patients qui en tireront bénéfice et proposer une stratégie thérapeutique différente aux autres. Pour cela, il s’appuie sur l’analyse des données d’anatomopathologie, d’imagerie ou encore les données moléculaires issues de l’étude de la tumeur au moment du diagnostic.